Orphée et Eurydice

« J’ai perdu mon Eurydice »… L’un des airs les plus bouleversants de tout l’opéra, au cœur d’un chef-d'œuvre incontournable du répertoire lyrique.

Orphée, inconsolable, descend aux Enfers pour ramener Eurydice. Il lui est interdit de se retourner… mais l’amour, on le sait, ne connaît ni prudence ni raison.
Gluck offre à cette histoire mythique une fin lumineuse, et une musique d’une pureté bouleversante, dans la version française de 1774, rayonnante d’émotion et d’équilibre.
Dans la mise en scène de Pierre-André Weitz, Orphée traverse le temps comme on traverse un souvenir : vieillard au seuil du récit, il rajeunit peu à peu, à mesure qu’il s’enfonce dans les limbes de la mémoire. Les décors eux-mêmes semblent dialoguer avec les fantômes du passé, dans un mouvement sensible, chargé d’humanité.
Portée par une distribution remarquable - Cyrille Dubois, Chiara Skerath, Emmanuelle de Negri - et dirigée par Edward Ananian-Cooper, cette nouvelle production de l’Opéra de Limoges devient un voyage intérieur, où l’amour, le deuil et l’espoir s’entrelacent, comme une dernière danse entre l’ombre et la lumière. Et si l’on pouvait remonter le temps, non pour revivre, mais pour aimer une ultime fois ?